Autres monnaies de Simo75

une monnaie peu commune :


Denier VITELLIUS (mars-juillet 69 ap. J.-C.)


Obv. A VITELLIVS IMP GERMAN, Laureate head right, globe at point of neck.

Rev. CAPITOLINVS IO MAX, Jupiter Maximus Capitolinus seated left within distyle temple, holding thunderbolt and scepter.

RIC I 56 ; C.40 (30 fr)

(17 mm, 3.35 g),



Vitellius est proclamé empereur à Cologne au début de l’année 69 et s’installe par la suite à Rome au milieu de l’année. Son règne sera bref : fin 69 il sera assassiné lors d'une sédition et Vespasien deviendra empereur.

Le denier est frappe à l’atelier provincial de Lyon vers mars-juillet 69 ; donc après la proclamation impériale de Vitellius par ses légions mais avant que Vitellius s’installe à Rome. Le revers est rarement rencontré dans le monnayage. Il montre le temple de Jupiter Capitolinus. Ironiquement (!) le temple sera incendié lors de l’assaut des partisans de Vespasien contre les fidèles de Vitellius, rentranchés au Capitole.







 

Joli morceau d'Histoire !

Monnaie de rêve

beau style pour cette grecque:


Alexander III (336-323 BC) Drachm Abydos (?), struck under Antigonos Monophthalmos or Lysimachos, circa 310-297.

Head of Herakles to right, wearing lion skin headdress.

Rev. AΛEΞANΔP[OY] Zeus seated left on low throne, holding long scepter in his left hand and eagle standing right with closed wings in his right; to left, M within corn-wreath; below throne, head of griffin to right.


:ped: 4,34 gr.

Très très beau style

superbe.

jolie drachme...!!!

Ahhh ça c'est du travail de graveur de chez "graveur" ...
J'adore le revers ... Le personnage y est tout simplement superbe quand on connait la taille !!....
L'avers est pas mal aussi ....
le métal de ces monnaies est principalement l'argent ???

.

oui c'est en argent de bon aloi (peut-etre 900/1000)

les drachmes m'impressionnent davantage que les tetradrachmes. Le style est le même et les détails restent impressionants vu la taille de la pièce (le flan doit être 1/4 ou 1/5 plus petits que les tétra)

HEMIOBOL (0,33 gr!)

AEOLIS. Kyme. 4th century BC. Hemiobol

K-Y Forepart of horse to right.

Rev. Floral pattern. Klein 334 var. (pattern with six leafs).

(Silver, 7 mm, 0.33 g).


un hémiobole valait la moitié d'un obole (qui valait 1/6 de drachme; cette dernière ayant un poids théorique de 4,3 gr)








la petite taille de l'hémiobole à comparer avec un nummus :

Très jolie petite Je vois que tu t'es aussi laissé tenté par une vente "Monneron"

Euh ...je suis une quiche en anglais , mais la réf varie selon le nombre de pétales , et ce n'est pas la bonne ..!!!

Avec 8 pétales , c'est SNG Cop 34 , Sear 4177...

En tout cas , superbe petite , dans un état exceptionnel pour ce module ...!!!

elagabale2000 a écrit:Très jolie petite Je vois que tu t'es aussi laissé tenté par une vente "Monneron"

oui en effet, je lui en ai achetés 3

BRUTUS a écrit:Euh ...je suis une quiche en anglais , mais la réf varie selon le nombre de pétales , et ce n'est pas la bonne ..!!!

Avec 8 pétales , c'est SNG Cop 34 , Sear 4177...

En tout cas , superbe petite , dans un état exceptionnel pour ce module ...!!!

oui en effet 8 pétales (mauvais copié-collé)

Et le nombre de pétales c'est important! Un peu, beaucoup, tendrement...

un module républicain qu'on ne rencontre pas très souvent


Anonymous Litra (230-226 BC)

Helmeted head of Mars r.; behind, club,

Rv. Horse galloping r.; above, club; below, ROMA.

Crawford 27/2;




3,11 gr.

Extra cet exemplaire des débuts du monnayage de bronze de l'atelier de Rome, avec un style et un module encore grecs

Pour cette émission à la massue, le didrachme en argent existe aussi:
https://www.acsearch.info/search.html?id=3711991

Très belle monnaie et pas fréquente du tout

sacrée massue

un petit module grec sympathique


Tetrobol Chalkidian League. (Circa 383/2 BC)

Obverse : Laureate head of Apollo to left.

Rev. XAΛK[IΔE]ΩN Kithara. Robinson & Clement Group H, 60. SNG ANS 535 (same obverse die).

:ped: 2,36 gr.

un denier intéressant frappé en 41 av. J.-C. lors du Second Triumvirat entre Octave, Marc Antoine et Lépide, pendant un moment de calme avant la tempête finale.

le buste de Marc Antoine occupe l'avers, il est soigné, Au revers le portrait d'Octave est juvénile, pour indiquer à la fois son jeune âge et pour mettre en avant la distance symbolique qui sépare l'homme mûr qui est Marc Antoine et le jeune Octave



Mark Antony and Octavian as Imperators and Triumvirs.

Ephesus, 41 BC. By M. Barbatus.

M • ANT• IMP• AVG• III VIR• R• P• C• M• BARBAT• Q• P (MP and AV in monogram), bare head right of Antony /

CAESAR• IMP• PONT• III• VIR• R• P• C, bare head right of Octavian.

Crawford 517/2.

3,69 gr.

Beau morceau d'histoire !

Belle monnaie ! Beaucoup de fourrées pour ce type, là elle est bonne

Très belle monnaie (Je voyais Marc Antoine sous un autre oeil avec la série ROME)

Superbe

Denier TITUS (77-78 ap. J.-C)

Un des nombreux deniers (77-78 ap. J.-C.) qui sont issus des séries sur les thèmes agricoles (modius, chèvre....). Le revers est partagé par Vespasien et Titus. J'avais dans ma collection celui du père, maintenant j'ai celui du fils qui est plus difficile a trouver..
D'après certains le revers serait inspiré d'une série de deniers frappés pendant l'époque républicaine, notamment les deniers de L. Cassius Caecianus de 102 av. J.-C. Personnellement je ne suis pas très convaincu, contrairement à d'autres revers de Vespasien clairement copié de thèmes du passé.




Obv: T CAESAR IMP VESPASIANVS; Head of Titus, laureate, bearded, r.

Rev: COS VI in exergue; Two oxen, yoked, l.

Rome Mint, 77-78 AD

RIC V951 (R),

Beau denier , ça met meuh ...!!!!!

Superbe

Je profite d’une récente acquisition numismatique pour faire une parenthèse histoire romaine. Voici la pièce en question qui complète ma série de Décimus Albinus Bruti  

Albinus Bruti f. (48 BC)

Obv. A POSTVMI COS, Bare head of A. Postumius right.

Rev. ALBINV / BRVTI F in two lines across field; all within grain-ear wreath.

Crawford 450/3b;







Le monnayeur nous est plus connu que la plupart des monnayeurs d’époque républicaine. Sa carrière sera prolifique et il participera activement à la conquête de la Gaule et, par la suite, aux vicissitudes qui précipiterons la chute de la République romaine.
Decimus Junius Brutus est issu du gens Junia, d’origine plébéienne, l'une des plus anciennes et des plus prestigieuses familles de Rome. En effet, il est le fils de Decimus Junius Brutus, consul en 77 avant J.-C. (avec Mamercus Aemilius Lepidus Livianus)


Après son adoption par la gens patricienne Postumia, il s'appellera désormais Decimus Postumius Albinus Bruti Filius.
Son père adoptif était un Aulus Postumius Albinus, peut-être le monnayeur de 81 av. J.-C.

On ne connait cependant pas qui est le Aulus Postumius Albinus de l’avers. En effet 2 consuls sont connus avec ce nom : un en 151 et un autre de 99 av. J.-C.

Grueber et Sydenham voient dans le portrait le consul de l'année 99 v. Decimus Brutus était lointainement apparenté à M. Iunius Brutus.


Sa carrière militaire

Decimus connaitra une carrière militaire remarquable aux côtés de César. Il aura le commandement de la flotte de César dans la guerre contre les Vénètes (peuple celte vivant dans la Bretagne actuelle) en 56 av. J.C.
Voici le témoignage de César

César, La Guerre des Gaules, III, 11-15

(…) II donne au jeune D. Brutus le commandement de la flotte et des vaisseaux gaulois, qu'il avait fait venir de chez les Pictons, les Santons et autres pays pacifiés, et il lui enjoint de se rendre au plus tôt chez les Vénètes, lui-même en prend le chemin avec les troupes de terre.

Après avoir enlevé plusieurs places, César, sentant que toute la peine qu'il prenait était inutile, et qu'il ne pouvait ni empêcher la retraite des ennemis en prenant leurs villes, ni leur faire le moindre mal, résolut d'attendre sa flotte.
Dès qu'elle parut et qu'elle fut aperçue de l'ennemi deux cent vingt de leurs vaisseaux environ, parfaitement équipés et armés, sortirent du port et vinrent se placer devant les nôtres. Brutus, le chef de la flotte, les tribuns militaires et les centurions qui commandaient chaque vaisseau, n'étaient pas fixés sur ce qu'ils avaient à faire et sur la manière d'engager le combat.
Ils savaient que l'éperon de nos galères était sans effet ; que nos tours, à quelque hauteur qu'elles fussent portées, ne pouvaient atteindre même la poupe des vaisseaux des barbares, et qu'ainsi nos traits lancés d'en bas seraient une faible ressource, tandis que ceux des Gaulois nous accableraient.

Une seule invention nous fut d'un grand secours : c'étaient des faux extrêmement tranchantes, emmanchées de longues perches, peu différentes de celles employées dans les sièges. Quand, au moyen de ces faux, les câbles qui attachent les vergues aux mâts étaient accrochés et tirés vers nous ; on les rompait en faisant force de rames ; les câbles une fois brisés, les vergues tombaient nécessairement, et cette chute réduisait aussitôt à l'impuissance les vaisseaux gaulois, dont toute la force était dans les voiles et les agrès. L'issue du combat ne dépendait plus que du courage, et en cela nos soldats avaient aisément l'avantage, surtout dans une action qui se passait sous les yeux de César et de toute l'armée ; aucun trait de courage ne pouvait rester inaperçu ; car toutes les collines et les hauteurs, d'où l'on voyait la mer à peu de distance, étaient occupées par l'armée.

Dès qu'un vaisseau était ainsi privé de ses vergues, deux ou trois des nôtres l'entouraient, et nos soldats, pleins d'ardeur, tentaient l'abordage. Les barbares ayant, par cette manoeuvre, perdu une partie de leurs navires, et ne voyant nulle ressource contre ce genre d'attaque, cherchèrent leur salut dans la fuite : déjà ils avaient tourné leurs navires de manière à recevoir le vent, lorsque tout à coup eut lieu un calme plat qui leur rendit tout mouvement impossible. Cette heureuse circonstance compléta le succès ;  car les nôtres les attaquèrent et les prirent l'un après l'autre, et un bien petit nombre put regagner la terre à la faveur de la nuit, après un combat qui avait duré depuis environ la quatrième heure du jour jusqu'au coucher du soleil.
Cette bataille mit fin à la guerre des Vénètes et de tous les états maritimes de cette côte ; car toute la jeunesse et même tous les hommes d'un âge mûr, distingués par leur caractère ou par leur rang, s'étaient rendus à cette guerre, pour laquelle tout ce qu'ils avaient de vaisseaux en divers lieux avait été rassemblé en un seul.
La perte qu'ils venaient d'éprouver ne laissait au reste des habitants aucune ressource pour la retraite, aucun moyen de défendre leurs villes. Ils se rendirent donc à César avec tout ce qu'ils possédaient. César crut devoir tirer d'eux une vengeance éclatante, qui apprît aux barbares à respecter désormais le droit des ambassadeurs. II fit mettre à mort tout le sénat, et vendit à l'encan le reste des habitants.








Fidèle et vaillant légat de César, il se montrera remarquable dans la guerre des Gaules. Il sera actif dans la lutte romaine contre Vercingétorix en 52 av. J.-C.

César, la Guerre des Gaules, III, 9

(…) César ne s'arrêta dans le pays que deux jours, prévoyant le parti que prendrait Vercingétorix ; et il quitta l'armée, sous le prétexte de rassembler des renforts et de la cavalerie. Il laisse le commandement des troupes au jeune Brutus, et lui recommande de pousser en tous sens et le plus loin possible des partis de cavalerie ; il aura soin de ne pas être absent du camp plus de trois jours. Les choses ainsi réglées, il arrive en toute diligence à Vienne, sans y être attendu…

Pedant les guerres civiles il sera également l’auteur du blocus de Marseille en 49 av. J.-C. Son séjour en Gaule se poursuivera jusqu’en 45 av. J.-C.

En effet, La ville grecque de Massilia (aujourd'hui Marseille) se rangea du côté de Pompée le Grand, et César, se hâtant d'atteindre l'Hispanie et coupant Pompée de ses légions, charge Decimus Brutus du blocus naval de Massilia. En l’espace de trente jours, Decimus Brutus construisit une flotte à partir de rien et a assure la capitulation de Massilia.



Denier Decimus Postumius Albinus Bruti f. (48 J.-C.)

Tête casquée de Mars imberbe à d.

Rv. Deux carnyx en sautoir; dans le champ, bouclier ovale et bouclier rond; ALBINVS - BRVTI. F

3,81 gr.




Les thèmes du denier rappellent les activités militaires en Gaule, notamment avec Mars à l’avers et les boucliers avec les carnyx au revers




Après son travail de monnayeur, Decimus a reçu la préture à 45/44. au cours de laquelle il a été nommé assistant de César en Gaule Transalpine., ainsi que le consulat pour l'année 42 av. J.-C..

Il sera fait héritier de César si Octavien refuserait l’héritage.



Un autre denier de ma collection

Denier ALBINUS BRUTI F. (48 av. J.-C.)

Obverse : PIETAS, head of Pietas right /

Reverse : ALBINVS BRVTI F, two clasped hands holding winged caduceus.

Crawford 450/2



Les types choisis pour cette pièce annoncent l'indulgence de César à l'égard des Romains qui s'étaient opposés à lui, la Piété personnifiant le dévouement et l'amour du pays, et les mains jointes un symbole évident de la réconciliation. Le caducée ailé est le plus associé comme l'attribut de la personnification de Felicitas, et représente ici le résultat bénéfique de la clémence de César.





Malgré la faveur que César lui témoignait, Decimus aura été parmi les conspirateurs de son assassinat et aura joué un rôle décisif dans les Ides de Mars de 44 av. J.-C. Il a personnellement exhorté César à apparaître à la fatidique réunion du Sénat pendant laquelle le dictateur a finalement trouvé la mort.

Suétone, Jules César, LXXXI

(…) La veille de ces mêmes ides, un roitelet qui se dirigeait, portant une petite branche de laurier, vers la curie de Pompée, fut poursuivi et mis en pièces par des oiseaux de différentes espèces sortis d'un bois voisin.
Enfin, la nuit qui précéda le jour du meurtre, il lui sembla, pendant son sommeil, qu'il volait au-dessus des nuages, et une autre fois qu'il mettait sa main dans celle de Jupiter. Sa femme Calpurnie rêva aussi que le faîte de sa maison s'écroulait, et qu'on perçait de coups son époux dans ses bras; et les portes de la chambre s'ouvrirent brusquement d'elles-mêmes. Tous ces présages, et le mauvais état de sa santé, le firent hésiter longtemps s'il ne resterait pas chez lui, et ne remettrait pas à un autre jour ce qu'il avait à proposer au sénat. Mais Decimus Brutus l'ayant exhorté à ne pas faire attendre en vain les sénateurs, qui étaient réunis en grand nombre et depuis longtemps, il sortit vers la cinquième heure. Sur son chemin, un inconnu lui présentait un mémoire où était dévoilée toute la conjuration; César le prit, et le mêla avec d'autres qu'il tenait dans sa main gauche, comme pour les lire bientôt (…)




Dans la tourmente après la mort de César, Decimus fut assiégé par Antonius à Mutina. Dans une tentative de se déplacer vers l'est à Brutus et Cassius, Decimus a été capturé par les Celtes et tué par Antonine dans l'automne  43.






Decimus Brutus sera présent également dans le 2ème acte de la tragédie de W Shakespeare Jules César



DÉCIUS
César, salut ! Bonjour, digne César ! Je viens vous chercher pour aller au sénat.

CÉSAR
Et vous êtes venu fort à propos pour porter nos compliments aux sénateurs, et leur dire que je ne veux pas venir aujourd’hui. Que je ne le puis, ce serait faux ; que je ne l’ose pas, plus faux encore. Je ne veux pas venir aujourd’hui : dites-leur cela, Décius.

CALPHURNIA
Dites qu’il est malade.

CÉSAR
César enverra-t-il un mensonge ? Ai-je étendu mon bras si loin dans la victoire, pour avoir peur de déclarer la vérité à des barbes grises ? Décius, va leur dire que César ne veut pas venir.

DÉCIUS
Très-puissant César, donnez-moi une raison, que je ne fasse pas rire de moi, quand je dirai cela.

CÉSAR
La raison est dans ma volonté : je ne veux pas venir. Cela suffit pour satisfaire le sénat. Mais pour votre satisfaction personnelle, et parce que je vous aime, je vous dirai la chose. C’est Calphurnia, ma femme ici présente, qui me retient chez moi : elle a rêvé cette nuit qu’elle voyait ma statue, ainsi qu’une fontaine, verser par cent jets du sang tout pur, et que nombre de Romains importants venaient en souriant y baigner leurs mains. Elle voit là des avertissements, des présages sinistres, des calamités imminentes, et c’est à genoux qu’elle m’a supplié de rester chez moi aujourd’hui.

DÉCIUS
Ce rêve est mal interprété. C’est une vision propice et fortunée. Votre statue, laissant jaillir par maints conduits ce sang où tant de Romains se baignent en souriant, signifie qu’en vous la grande Rome puisera un sang régénérateur dont les hommes les plus illustres s’empresseront de recueillir la teinture, comme une relique, la tache comme un insigne. Voilà ce que veut dire le rêve de Calphurnia.

CÉSAR
Et vous l’avez bien expliqué ainsi.

DÉCIUS
Vous en aurez la preuve, quand vous aurez entendu ce que j’ai à dire. Sachez-le donc, le sénat a résolu de donner aujourd’hui une couronne au puissant César ; si vous lui envoyez dire que vous ne viendrez pas, ses intentions peuvent changer. En outre la plaisanterie circulerait bien vite, pour peu que quelqu’un s’écriât : Ajournons le sénat jusqu’à ce que la femme de César ait fait de meilleurs rêves ! Si César se cache, ne se dira-t-on pas à l’oreille : Quoi ! César a peur ? Pardonnez-moi, César, mais la tendre, bien tendre sollicitude que j’ai pour votre grandeur me force à vous dire cela, et je fais céder toute considération à mon dévouement.

CÉSAR
Que vos frayeurs semblent folles maintenant, Calphurnia ! Je suis honteux d’y avoir cédé… Qu’on me donne ma robe ; j’irai.

Merci infiniment pour cette longue illustration de tes deniers Il n'est pas toujours évident de donner son temps ou simplement d'avoir envie de faire de longues dissertations sur les sujets qui nous occupent

Un grand merci Simo Quelle histoire! , un sacré bonhomme ce Decimus

Bravo Simo
Super  intéressant  et quelle collection

A.BRUTI était loin d'être un idiot .....!!!!!!

superbes deniers ..!!!

il y a du nouveau, d'abord :


Denier Vespasien (73 ap. J.-C.)

Un denier intéressant frappé en 73 ap. J.-C. à Rome. Le style est très académique, le buste gravé avec talent. Plusieurs interprétations existent pour le message véhiculé du revers. En règle générale il s'git d'une représentation d'une période d'abondance : les mains jointes symbolisent la concorde, et la caducée la prospérité économique.
12 exemplaires dans le trésor de Rekia Devnia.



Obv: IMP CAES VESP AVG P M COS IIII CEN; Head of Vespasian, laureate r.

Rev: FIDES PVBL; Clasped hands holding winged caduceus upright, between poppy and corn-ear on either side

Magnifique ! Une patine irisée du feu de dieu !

un petit bronze de Thurium


Bronze THURIUM (280-260)

Diademed head of Apollo r.

Rev. Horse prancing r.

SNG ANS 1201

oh oui qu'elles sont belles

On a envie de les avoir en main

Comme neuf

une petite photo pour le fun avec la mise en vente.

trouvé dans un lot de monnaies : 2 bronzes provinciaux d'ELAGABALE avec Priape au revers avec tous ses attributs






Elagabalus. 218-222 AD

Obv: ΑΥΤ Κ Μ ΑΥΡ ΑΝΤΩΝΙΝΟΣ.Laureate, draped and cuirassed bust right.
Rev: ΝΙΚΟΠΟΛΙΤΩΝ ΠΡΟC ΙCΤΡΟ.Priapos standing left, with patera, carrying fruits with his robe and exposing his erect phallus




AUT K M AUR - ANTWNEINOS. Kopf mit Lorbeerkranz rechts.

Rs: MARKIANO - POLITWN. Priapus en face stehend, mit beiden Händen sein Gewand zurückschlagend und seinen erigierten Penis entblößend

La vache ! Il est monté comme un âne 2 petites monnaies bien agréables à regarder

tous ses attributs en effet

Ah Priape , il ne risque pas d'uriner sur ses pompes ...!!!! :brutus:

BRUTUS a écrit:Ah Priape , il ne risque pas d'uriner sur ses pompes ...!!!! :brutus:

... mais si tu l'as derrière quand tu fais la queue au distributeur de billets tu risques d'être gêné....